Thérapie crânienne pour les bébés

Les bébés peuvent bénéficier de thérapie crânienne (thérapie craniosacrale) aussi bien que les plus grands et les résultats obtenus sont souvent spectaculaires.

Thérapie crânienne pour bébés : un bon remède contre la régurgitation, les coliques, la tête plate
Coliques, régurgitations, pleurs, sommeil perturbé, diarrhées, ou bien irritabilité, sont autant de symptômes qui peuvent nécessiter une consultation de bébé chez un thérapeute craniosacrale 

Dès la naissance, certains bébés présentent des torticolis congénitaux, des troubles digestifs ou des problèmes de sommeil. Gênants, ces tracas de santé  – et du quotidien – trouvent la plupart du temps leurs origines dans une mauvaise position du petit in utero ou dans des manœuvres d’extractions délicates au moment de l’accouchement de la maman. Pour remédier aux souffrances de bébé, la thérapie crânienne permet de pratiquer sur eux de douces mobilisations articulaires.

Veillez à réaliser au préalable un bilan médical afin de vérifier si ces problèmes ne peuvent être traités par la médecine traditionnelle. Ensuite, pour traiter les torticolis congénitaux, les troubles digestifs de bébé et les sommeils perturbés, il est conseillé de faire appel à la thérapie crânienne pour les bébés (thérapie craniosacrale)

Les parents peuvent donc immédiatement consulter un thérapeute afin de régler cette malformation du crâne. Quant au traitement des problèmes digestifs et du sommeil, je conseille une consultation 3 ou 4 semaines seulement après la naissance.

 

La thérapie crânienne pour bébés : combien de séances ?

Il faut généralement trois séances de thérapie crânienne pour que les problèmes de bébé soient réglés. Il est toutefois important de les espacer de trois semaines pour que les bénéfices se fassent sentir sur le long terme. Je rappelle également que si le problème réapparaît dans le futur de l’enfant, une seule séance suffira pour l’éliminer.

 

Traitement thérapie craniosacrale des bébés

 

Comme pour les adultes, la séance commence par une anamnèse, c’est-à-dire un interrogatoire. Le thérapeute va collecter un maximum d’informations concernant le bébé, l’accouchement, les troubles repérés par les parents, etc.

  • Le thérapeute pose ensuite avec douceur sa main sur le bébé, allongé sur la table  ou assis contre lui et va procéder à une série de tests et de normalisations extrêmement douces.

Le thérapeute ira bien entendu se placer au niveau du crâne du bébé pour évaluer son MRP

 

Réaction des bébés

Les bébés n’aiment généralement pas qu’on pose la main sur leur tête et ils pleurent très fréquemment lorsque le thérapeute se place à leur crâne.

Cette approche est parfaitement indolore et, si le bébé pleure, ce n’est pas de douleur, mais plutôt parce qu’il a une meilleure perception des tensions qu’il ressent quotidiennement.

  • Il est possible de l’occuper en lui présentant un jouet, en le distrayant. Le thérapeute saura s’accommoder d’un bébé en mouvements.
  • D’autres enfants n’aiment tout simplement pas être touchés par d’autres personnes que leurs parents et ils peuvent être effrayés. Les papas et (ou) les mamans doivent donc être présents, rassurants, éventuellement tenir leur enfant par la main et lui parler, lui chanter des chansons, le faire jouer, etc.
  • Pour les enfants les plus inquiets, la possibilité de traiter l’enfant directement dans les bras des parents reste envisageable en dernier recours.
  • Les bébés pleurent souvent au cours des séances de thérapie craniosacrale, mais cela ne doit pas inquiéter les parents. Même lorsque les pleurs sont particulièrement impressionnants, il ne faut pas paniquer. Le thérapeute n’emploie que des techniques adaptées et extrêmement douces.

Restez connectés, un nouvel article sur la thérapie craniosacrale pour les bébés va arriver ses prochains jours.

Chappaz Raphael, Praticien en  thérapie craniosacrale (agréé ASCA) 

079 820 50 68

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